Impacts de la pandémie sur l’immobilier de bureau, l’analyse d’UL Invest

UL INVEST

Certaines tendances relatives à « la vie de bureau » dans le secteur tertiaire sont à l’œuvre depuis plusieurs années introduisant dans le vocabulaire courant les notions de « bien-être au travail » ou bien encore de « communauté ». Après 2 ans de travail à distance « cause covid », quelle relation les collaborateurs entretiennent-ils avec leur lieu de travail ? UL Invest, structure d’investissement familiale spécialisée notamment dans l’immobilier et l’innovation digitale, partage son analyse.

Une mutation des habitudes de travail accélérée par la crise sanitaire

Crèches, salles de sieste, Chief Happiness Officers… cela fait déjà plusieurs années que certaines entreprises se préoccupent du bien-être de leurs salariés et se questionnent sur la meilleure façon d’articuler vie professionnelle et vie privée. 

La pandémie combinée aux récentes évolutions technologiques (fibre, 5G, multiplication des outils digitaux…) a permis l’entrée en force du travail dans l’espace privé. C’est certain, 10 ans plus tôt, sans possibilité de télétravail, une telle crise aurait eu des effets bien plus délétères sur l’économie.

Alors, à l’heure où les entreprises rappellent leurs collaborateurs « sur place », comment le bureau est-il désormais perçu et surtout quel est son avenir ? Qu’en attendent les salariés, les partenaires, les fournisseurs ? De façon plus prosaïque, comment faire revenir les collaborateurs qui se trouvent bien heureux en bord de mer ? Un sujet brûlant qui exige une réponse rapide et adaptée de la part des dirigeants d’entreprises et des professionnels de l’immobilier de bureau.

Pour UL Invest, le bureau se transforme en lieu de vie

Qui aujourd’hui souhaite perdre son temps et sa patience dans les transports pour tout bonnement s’assoir devant un écran ? Pour UL Invest, c’est une évidence, le bureau n’est plus un espace dédié au travail permanent mais un lieu de rencontre, de réunion, de collaboration où se crée le lien social. Fini les espaces clos et individuels, le lieu de travail n’a de sens qu’ouvert et partagé. 

La recherche du bien-être au travail et la quête de sens est aujourd’hui au cœur des préoccupations des services de ressources humaines et cela n’est pas près de s’arrêter. L’enjeu pour les entreprises : s’adapter pour retenir leurs salariés.

L’immobilier de bureau doit s’adapter

Les premiers impacts concrets de cette situation se ressentent déjà sur le terrain : désir de renouveau chez les employés, abandons de bureaux anciens chez les employeurs. Globalement, le besoin de surfaces risque d’être en diminution, ce qui polarise la valeur des bureaux avec une reprise du marché en K : les bureaux bien situés, modernes, adaptés, clairs, fonctionnels, adaptables voient leur valeur se maintenir voire augmenter là où la valeur des bureaux obsolètes et mal situés baisse de façon significative.

Plus que jamais donc, l’immobilier de bureau doit revoir ses espaces et son offre de services pour offrir aux salariés une expérience qui leur donne envie de se déplacer. 

Certaines entreprises se sont déjà emparées du sujet en s’adjoignant les services de start-up telles que Witco afin d’offrir une expérience du bureau fluide et sociale. Witco accompagne les entreprises dans la gestion de leurs espaces en proposant, via une app, la possibilité de réserver un bureau en flex-office, d’organiser des événements, de proposer des services en partenariat avec les commerces locaux, de créer des accès visiteurs dématérialisés, de remonter un incident, d’ajuster la climatisation, l’éclairage etc. Tout pour que l’expérience usager soit le meilleur possible.

Quid alors des immeubles anciens ou dépassés ? Ces derniers pourraient aisément reprendre vie avec la création de logements dont le marché manque cruellement. On pense notamment à Paris et sa banlieue où ce type de reconversion fait l’objet d’une demande forte, soutenue par les pouvoirs publics, mais de trop faible ampleur encore. On espère donc, au sortir de la crise, l’apparition de nouvelles mesures fiscales incitatives pour attirer le financement d’investisseurs privés ayant déjà le savoir-faire nécessaire à l’opération.

Bien que limitées à certaines fonctions et certains secteurs, des modifications durables de notre rapport au travail et au bureau sont donc actées. Ceci implique de définir le potentiel d’adaptation des immeubles de bureaux et d’envisager leur transformation à d’autres fins. Le bureau, encore plus qu’avant la pandémie, doit « donner envie », apporter à ses occupants une valeur ajoutée en termes de bien-être et de services. Des solutions phygitales (digitales et physiques) existent pour les propriétaires et gestionnaires d’immeubles de bureaux afin de les aider à innover et faire du bureau un lieu de vie attractif.

UL Invest en bref

UL Invest est une structure d’investissement familiale spécialisé dans l’Immobilier, les Venture & Private equity et le Tourisme durable. Fondée par Laurent Useldinger (Ullink), l’entreprise luxembourgeoise investit dans de nombreux projets notamment dans le secteur de l’innovation digitale.

 

 

Soyez le premier à commenter sur "Impacts de la pandémie sur l’immobilier de bureau, l’analyse d’UL Invest"

Laissez un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée.


*