L’histoire de Laurent de la Clergerie est une success story à la française. Tout commence en 1996, lorsque ce jeune diplômé de sciences économiques décide de créer une plateforme en ligne de vente de matériel informatique qui porte ses initiales : LDLC. Aidé par son frère Olivier et sa sœur Carolina, la petite mais ambitieuse entreprise se heurte à des difficultés financières qui freinent son expansion. Néanmoins, l’audacieux nouveau chef d’entreprise se devait de trouver un moyen d’accomplir ses désirs.
Le début d’une aventure
C’est grâce à Max Valentin que la situation se débloque. En effet, l’inventeur de l’énigme de la chouette d’or avait organisé en 1997 une gigantesque chasse au trésor permettant de gagner l’équivalent de 15 000 euros. Déchiffrant indice après indice avec l’aide d’un ami, le jeune patron parvient à se saisir du magot d’une importance capitale pour lancer son site : le plus dur était fait. Dans une interview accordée à Paris Match en mai 2015, le pourtant discret Laurent de la Clergerie annonçait que sa première vente était celle d’un livre. A une époque où Internet était bien différent de ce qu’il est aujourd’hui, il fallait alors chercher le produit directement à la FNAC, puisque la toute nouvelle entreprise ne disposait pas encore de stocks. Ces débuts atypiques ne sont cependant que la préface d’un véritable succès.
Difficultés et renaissance de l’entreprise
Le groupe LDLC est alors en pleine expansion. Mais en 2003, il doit affronter une tempête financière lorsqu’un logiciel informatique traitant des livraisons connait un bug et enregistre plusieurs mois de retard. L’entreprise perd alors entre 4 et 5 millions d’euros, les salaires sont gelés, les grèves s’enchaînent… Une situation catastrophique que l’ambitieux patron réussit néanmoins à résorber, usant sans relâche de son extraordinaire motivation et de son inexpugnable ténacité. Il connaitra par la suite plusieurs succès, comme l’ouverture d’un magasin physique à Paris, une vraie réussite. Aujourd’hui, il supervise plus de 400 employés pour un chiffre d’affaires de plus de 250 millions d’euros.
Laurent de la Clergerie, ses espoirs et ses projets
Le chef d’entreprise désormais rodé ne compte cependant pas s’arrêter au fleuron de l’e-commerce français. Avec trois nouveaux sites en préparation, il espère bien utiliser son expérience pour créer des emplois et faire profiter à d’autres sa formidable aventure. L’audace de ce patron original ne s’arrête cependant pas là : au début du mois de septembre a ouvert l’école LDLC du numérique, qui accueille des jeunes gens à l’esprit entrepreneurial afin de développer les qualités qui ont permis à Laurent de la Clergerie de se tailler un empire. Parallèlement, l’objectif est d’aller toujours plus loin, en investissant notamment dans la jeunesse ou les activités numériques, comme l’e-sport.
Le dernier acte de cette pièce à succès fut le prix d’Entrepreneur de l’année pour la région Rhône-Alpes Auvergne, qui récompensa non seulement un entrepreneur disposant d’un esprit particulier qui explique sa réussite, mais surtout un entrepreneur qui n’hésite pas à partager sa passion pour l’entreprise, assurant ainsi le futur du parc commercial français.
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