Benoit Paget et Canibal : le duo du succes

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Le parcours de Benoit Paget sort des voies classiques de la création d’entreprise. A la tête de la société Canibal, il a su cerner un problème de recyclage et y répondre de manière efficace. Des grands groupes, comme Coca-Cola ou la SNCF, se sont laissés séduire par son concept original.

Quand la création est une vocation

Imaginer et créer sont ses principales raisons d’être. Dès l’enfance, il développe un intérêt particulier pour tout ce qui touche au commerce. Après une formation de 4 ans à l’ISG (Institut Supérieur de Gestion), il se consacre depuis une quinzaine d’années à la direction d’entreprises. De 2005 à 2011, il est coprésident de la société Tapage Communication. Durant cette fonction, il gère notamment 7000 panneaux d’affichage en France. Avec son associé, il rachète la société Canibal en 2009 et modernise son concept initial. Une machine à recycler les emballages de boisson est mise au point et éveille l’intérêt de grandes entreprises, en France comme à l’étranger. Benoit Paget a trouvé un filon prometteur dans cette filière de récupération.

Canibal ou l’histoire d’une invention utile

Avec l’aspect d’un distributeur automatique classique, ce collecteur recycle gobelets, canettes et bouteilles. L’origine de cette réalisation voit le jour en 2002 au cours d’un projet de fin d’études. Afin d’encourager le recyclage de ce type de contenant, un système de jackpot est associé à la machine, favorisant ainsi l’intérêt de son utilisation. On jette mais on peut gagner quelque chose en contrepartie. Avec 8 milliards de déchets non traités, cette idée apparaît comme très profitable à tous. L’entreprise donne alors une image favorable de sa fonction et de son utilité pour la préservation de l’environnement. De fabrication entièrement française, Canibal possède un écran interactif et présente des sujets sur l’écologie. Des dons à des associations engagées dans ce domaine sont aussi proposés à l’utilisateur.

Benoit Paget : un nouveau style d’entrepreneur

Présent dans les médias, il étend la notoriété de Canibal et donne une nouvelle image du rôle de l’entreprise au sein de la société. Novateur dans le financement de son projet, il a plusieurs fois fait appel au financement participatif, appelé aussi crowfounding. Les sommes collectées se montent à plusieurs millions d’euros. Ce moyen évite de faire appel aux banques, souvent difficiles à convaincre. N’hésitant pas à se remettre en question, il apprécie particulièrement sa liberté et revendique la possibilité de commettre des erreurs. Lauréate du concours Lépine et du prix INPI de la propriété industrielle en 2015, Canibal a tous les atouts pour grandir. Son implantation sur le plan international est d’ailleurs déjà en route.

Avec son aisance et son style décontracté, Benoit Paget annonce une nouvelle génération d’entrepreneurs, beaucoup plus accessibles. En participant au développement durable, il prouve à l’opinion publique que l’entreprise peut avoir des effets positifs sur l’environnement.

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