Comme chaque année, l’échéance très prochaine de la rentrée scolaire stimule l’entrepreneuriat à toutes les échelles. Cette année, la palme de l’innovation revient à une petite start-up française, Be-SCOOL, qui a eu une idée simple mais efficace : déjouer le stress annuel des parents lié à chaque rentrée à l’achat des fournitures scolaires…
Le concept Be Scool
Le concept de la start-up est d’une simplicité déconcertante mais il fallait y penser. L’idée est en effet de débarrasser les parents du stress provoqué par le marathon interminable de l’achat des fournitures scolaires en grande surface. A chaque rentrée, c’est en effet toujours la même rengaine : des parents hyper stressés parce que plusieurs articles de la liste de fourniture de leurs enfants sont en rupture de stock, des queues interminables aux caisses des grandes surfaces etc. Pour déjouer tous ces inconvénients, Be-SCOOL se propose donc de jouer les intermédiaires. Via sa plateforme en ligne, les parents n’ont plus désormais qu’à renseigner la liste de fourniture de leurs enfants et la strat-up s’occupe du reste. Autrement dit, l’entreprise se propose de livrer à domicile tous les articles commandés. En pratique, trois étapes sont requises des parents pour arriver à ce stade. D’abord, il leur faut renseigner la plateforme par rapport à l’établissement et à la classe de leurs enfants afin que le site puisse leur sortir automatiquement la liste correspondante des fournitures scolaires. Dans le cas où la plateforme n’arriverait cependant pas à identifier cette liste de fournitures, les parents pourront directement l’éditer puis l’envoyer. A la suite de cette première étape, la seconde consistera ensuite pour les parents à éditer le cartable de leurs enfants suivant la marque et le design de leur goût. Une fois les commandes passées, la start-up les livrera enfin à domicile sous forme de colis bien packagé.
Un concept basé sur un modèle économique hybride
Afin de viabiliser leur concept, les fondateurs de Be-SCOOL, Tom et Jean-Romain, se sont reposés sur un modèle économique à la fois classique et original. Pour le pendant classique, la start-up achète en gros à des prix préférentiels auprès de papeteries locales et se rémunère sur les marges de revente auprès de ses clients. Pour l’autre pendant par contre, l’entreprise a misé apparemment sur les effets vertueux du mécénat. En effet, la start-up reverse une partie de ses marges bénéficiaires à son propre programme de bourse visant à soutenir davantage les élèves boursiers de ses établissements scolaires partenaires. Outre l’aspect philanthropique, ce système de mécénat intéressé permet à l’entreprise de générer une publicité facile et efficace auprès des parents, gage d’un développement rapide de sa clientèle.
Les perspectives d’avenir du concept
Pour l’heure, Be-SCOOL ne dispose que d’un rayon d’action limité. En effet, la start-up ne dessert pour cette rentrée 2016 que Paris intra muros plus quatre autres villes de la région parisienne : Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Ville d’Avray et Neuilly-Sur-Seine. Si le pari du concept et de son modèle économique sous-jacent s’avère payant, il est acquis que l’enseigne pourra étendre assez rapidement sa zone de couverture.
Mais tout dépendra de la vitesse d’expansion et surtout de la force de la concurrence…
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