Freelances : quelles plateformes web pour quels métiers ?

Le freelance est, avant tout, un travailleur autonome exerçant son métier à titre principal ou complémentaire et qui, pour faire payer ses prestations, émet des factures. En France, il est déclaré comme auto-entrepreneur ou société. Sur la toile, à moins d’avoir un site très connu, le freelance évolue grâce aux opportunités étendues qu’offrent les plateformes socioprofessionnelles. Le phénomène prend de l’ampleur et suscite de l’engouement aussi bien chez les startups qu’auprès des grandes entreprises qui dénichent souvent la perte rare. Cependant, toutes les plateformes ne se valent pas. Un tri s’impose pour en tirer le meilleur parti, qu’on soit freelance ou recruteur. Après examen de la relation entre freelances et plateformes web, cet article évoque deux sortes de supports : les plateformes spécialisées et les portails généralistes.

 

Freelances et plateformes professionnelles

 

Le vocable freelance désigne certes un travailleur autonome mais il définit plus un professionnel de l’informatique et de la communication (développeur, web designer, …) que tout autre. L’essor des métiers de l’informatique et le développement fulgurant du réseau Internet ont fait naître des besoins croissants qu’il fallait vite satisfaire. L’Internet et l’informatique en général ont su trouver les ressources humaines (freelances, entre autres) et matérielles (plateformes, applis) nécessaires pour combler leurs besoins, à mesure qu’ils sont exprimés. Pour pérenniser cette fructueuse démarche, les plateformes se généralisent ou se spécialisent tandis que le nombre des freelances explosent. Les modèles économiques s’avèrent très variés : portage salarial, abonnement, travail collaboratif, mise en relation, …).

 

Plateformes spécialisées

 

Les plateformes spécialisées se consacrent à un certain type de freelances. Dans cette mouvance, les structures comme Textmaster, Redactiweb, Greatcontent et Textbroker ont opté pour la production de contenus en mettant en relation traducteurs, rédacteurs et correcteurs avec des régies publicitaires, des agences web, des développeurs, des e-commerçants et divers clients en quête de bons textes. La règle d’or est de cacher les identités des prestataires et des clients les uns aux autres. Tout en gérant les aspects administratifs et le choix des prestataires appropriés, CréativLink se veut, quant à elle, le lien entre les graphistes de talent et une clientèle exigeante. Codeur.com et Graphiste.com mettent en compétition une kyrielle de professionnels de la programmation, de l’architecture web et du design pour chaque projet lancé par les donneurs d’ordre. RencontreUnArchi.com est un portail dédié au métier de l’architecture d’intérieur tandis que le site Bam est consacré aux architectes, bâtisseurs de maisons.

 

Plateformes généralistes

 

Bien que très présents sur des réseaux socioprofessionnels comme Viadeo, LinkedIn et Auto-entrepreneurs en quête de recruteurs, les freelances trouvent largement leurs comptes sur des sites généralistes comme Fiverr, Twago et Upwork. Le champion s’avère Hopwork, une plateforme d’origine française lancée en 2014 afin de redorer le blason des professionnels de l’hexagone sérieusement menacés par la concurrence déloyale d’autres freelances venus d’Asie ou d’Afrique. Cette dernière a même amené des entités anglo-saxonnes comme Elance et Odesk à fusionner afin d’être plus compétitives. Les plateformes généralistes regroupent une myriade de freelances exerçant dans divers secteurs comme l’informatique, la communication, la vente, le marketing, l’e-commerce, la comptabilité, la finance, l’administration et le droit.

 

En général, les freelances exercent sur des plateformes web qui gèrent tous les aspects administratifs (prospection de clients, émission de factures, recouvrement, …). Ce qui leur permet de mieux se concentrer sur les travaux à réaliser. Pour chaque secteur de métier, on les retrouve plus nombreux sur les portails généralistes que sur les plateformes spécialisées, jugées plus contraignantes et souvent moins rémunératrices.