Nouvelles règles de calcul pour les retraites complémentaires

réforme retraite

De grands changements ont été effectués en ce qui concerne les différentes règles qui régissent les pensions de retraites complémentaires pour les salariés du secteur privé. Elles touchent tout le monde, que vous soyez déjà retraité, à quelques pas de la retraite ou même très loin.

Un impact significatif

En octobre 2015, plusieurs accords ont été signés par un grand nombre de partenaires sociaux. Ceci dans l’optique de sortir le système des retraites complémentaires du gouffre. Ce système était alors composé des caisses Arrco destinée aux salriés et pour les cadre, Agirc. Mais la mauvaise nouvelle est que malgré tout, les prochains agents qui iront à la retraite feront face à une baisse significative de leur pension complémentaire. Au sortir donc de cet accord entre les syndicats et le patronat, plusieurs simulations ont été faites sur cette situation. Le COR pour conseil d’orientation des retraites estime le taux de diminution de cette retraite complémentaire entre 4,5% au minimum et jusqu’à 18%.

Une nouvelle manière de calculer

Selon les nouveaux textes, un cadre qui veut partir à la retraite, après avoir cotisé suffisamment et ce pendant un long moment au régime de base, s’il est né en 1959, verra sa pension complémentaire diminuer de 14,5%. Dans le même sens, un cadre né de la génération de 1975, se verra soustraire plus de 16% de son dû. Cette perte va ainsi s’accentuer au fil des générations et c’est cela qui pose le plus grand problème. On atteindra donc 17% lorsqu’il s’agira des cadres qui sont nés en 1990. Le cas des salariés non cadres restent encore plus dangereux, car ces derniers perdront plus de 18% de leur pension de retraite complémentaire pour ceux qui sont nés de la génération 90.
Le travail effectué par le COR met l’accent sur l’abattement sur la pension complémentaire qui va jusqu’à 10% sur une durée de trois ans pour les salariés cadres et se penche également sur le cas des salariés on cadre. Ce malus qui est nommé coefficient de solidarité, est applicable dès 2019. Il disparait immédiatement si le concerné décide de travailler encore une année en plus, allant ainsi jusqu’à 63 ans. Le malus se transformera alors en bonus au bout de deux ans de travail additionnel.

Une baisse du taux de remplacement inévitable

Déjà sans l’application abattement sur montant dit malus, la perte est estimée à 4,5% pour un cadré natif de 1959 et à environ 8% pour ceux nés en 1990. Pour les mêmes années de naissances, les taux de atteints par cette diminution sont respectivement de 4,5% et 10%.
Le COR démontre aussi que les futurs retraités sentiront donc sans doute ce mal de façon plus sévère. Le montant imputé au niveau de la pension complémentaire est assez lourde chez les cadres par rapport aux non cadre car elle représente pour les premiers 60% de la retraite globale qui perçue, contre 30% chez les non cadre.

Somme toute, cet accord d’octobre qui était vue comme un moyen de sauver le système des retraites complémentaires a pour objectif la diminution de plus de 10% de la pension complémentaire lorsque les travailleurs décident de partir à la retraite à 62 ans. Cette diminution s’applique pendant trois et se transforme en bonus pour tous ceux qui travailleront au-delà de 62 ans.

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