Easyjet affiche une bonne santé en annonçant l’ouverture de 30 nouvelles lignes en France en 2016. Présente tous azimuts, la compagnie aérienne low-cost la plus rentable d’Europe s’ouvre de nouveaux horizons tricolores.
De nouvelles destinations très ciblées
Alors qu’elle proposait déjà près de 200 lignes au départ ou à destination de la France, Easyjet annonce la création de 30 nouvelles lignes, régulières ou saisonnières, dès le printemps 2016, avec une ouverture échelonnée jusqu’en juillet. C’est l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry qui va connaître le plus fort déploiement avec l’achat de deux nouveaux appareils et la desserte de 7 nouvelles destinations en Europe dont Copenhague, Faro au Portugal ou encore Budapest et Mykonos, ainsi qu’une liaison saisonnière vers La Rochelle. Depuis Paris-Roissy, c’est encore le Portugal qui va accueillir de nouvelles liaisons, ainsi que l’Angleterre, la Croatie et la Sardaigne (Olbia.) Les principaux aéroports français vont également profiter des nouvelles lignes, notamment Toulouse, Bordeaux, Marseille et Nice.
La clientèle d’affaires en première ligne
La clientèle d’affaires est bien sûr la première visée avec des destinations telles que Manchester, Bristol, Milan ou Berlin. Alors qu’elle ne représente actuellement que 20 % des passagers, elle est en constante augmentation. Easyjet propose des services spécialement étudiés pour satisfaire cette clientèle pressée et exigeante : modifications de dates illimitées et gratuites, “speedy boarding” et option coupe-file au contrôle de sécurité ou encore “flight tracker” pour suivre les vols en temps réel. Des partenariats avec des hôtels et des loueurs de véhicules permettent de maîtriser les budgets consacrés aux voyages d’affaires.
La compagnie cible également les retraités, de plus en plus nombreux à s’installer au Portugal. Elle continue son déploiement vers des destinations touristiques bien ciblées et à fort potentiel telles que les Baléares, la Croatie ou la Sardaigne.
Un succès et une progression sans faille
Ces nouvelles lignes devraient accroitre de 1,5 million le nombre de passagers transportés, soit une hausse de 9 %. Des dizaines d’emplois devraient être créés, qui vont s’ajouter au millier d’emplois basés en France. La compagnie se veut exemplaire en ne délocalisant pas sa gestion, ce qui se concrétise pour notre pays par des cotisations et charges annuelles versés d’un montant de 200 millions d’euros. La compagnie low-cost représente actuellement 20 % de parts de marché sur le territoire français et talonne de près Air France. Elle projette d’acquérir de nouveaux avions Airbus et de poursuivre son développement sur les vols moyen-courriers.
Alors qu’elle avait débuté son activité en 1995 avec la location de deux Boeing 737, la firme n’a cessé depuis de mener une progression régulière. Avec une flotte de 240 avions, dont 26 basés en France, la compagnie britannique qui vient tout juste de souffler ses 20 bougies semble voler plus que jamais vers un avenir radieux.
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