L’engouement pour les tablettes et les smartphones a profondément modifié le paysage numérique, en proposant aux consommateurs une alternative face aux classiques ordinateurs. Le centre de gravité du commerce électronique s’est en partie déplacé vers les applications mobiles. Petit tour d’horizon des données sectorielles à retenir …
Un Eldorado, dans un marché qui n’est pas encore arrivé à maturité
Si l’essor des applications mobiles n’est plus à démontrer, le secteur demeure toujours loin du seuil de saturation. En 2016, un possesseur de smartphone sur deux ne télécharge pas d’application mobile de façon régulière. Il reste donc de belles opportunités à conquérir, et le vivier des consommateurs à séduire attise la convoitise des entrepreneurs du web. Mais tout Eldorado a ses règles, et l’on ne peut y prospérer qu’en les respectant ! Condition sine qua none pour se faire une place au soleil : tenir compte de la dimension mobile des tablettes et smartphones. L’exemple de l’application Waze est à ce titre significatif. En proposant aux consommateurs de simplifier leurs trajets, les concepteurs de Waze ont décroché le jackpot ! Et pour cause, ils ont exploité la spécificité intrinsèque des utilisateurs de tablettes et surtout de smartphones : la mobilité. A ce titre, une application mobile ne conçoit pas comme un site web classique. Certains entrepreneurs de première génération l’ont appris à leurs dépens. Si les success story sont possibles, l’Eldorado n’en demeure pas moins exigeant.
L’enjeu principal : retenir un consommateur versatile
Le taux d’abandon des applications mobiles est la véritable hantise des concepteurs. Pour retenir un consommateur versatile, il faut rivaliser d’ingéniosité. De ce point de vue, le premier mois d’utilisation d’une application semble avoir une importance primordiale. Selon une étude réalisé par Localytics, si au cours du premier mois un consommateur ne se connecte qu’une seule fois à l’application téléchargée, il aura 75 % de chances de délaisser définitivement cette application. Les concepteurs d’applications mobiles semblent avoir trouvé la parade, en recourant aux notifications push. Il s’agit de messages adressés aux consommateurs, en vue de les inciter à utiliser l’application mobile en sommeil. Correctement utilisés, ces notifications push permettent d’augmenter le taux de rétention des utilisateurs dans des proportions considérables. Mais tout est une question de dosage, pour ne pas verser dans la sur-sollicitation.
Un marché déséquilibré, dominé par des leaders
Le marché des applications mobiles est dominé par les poids lourds du secteur. Ces géants, souvent issus de la Silicon Valley, se taillent la part du lion face à la myriade des petits entrepreneurs qui peinent à faire connaître leurs produits. A titre d’exemple, Facebook phagocyte à lui seul le secteur des réseaux sociaux, en accaparant 75 % du temps de connexion des internautes.
Le marché des applications mobiles en 2016 apparaît bel et bien comme une Terre promise, à condition d’en comprendre les rouages …
Soyez le premier à commenter sur "L’usage des applications mobiles en 2016"