Guillaume Gibault : l’homme au Slip Français

C’est à Guillaume Gibault que la jeune start-up, Le Slip français doit sa réussite aujourd’hui. Issu de l’École Des Hautes Études Commerciales de Paris, Guillaume a commencé sa carrière en tant que directeur de réseau pour la chaîne de supermarchés « Bio c’Bon ». En 2010, en voyant la photo de son grand-père, il a eu l’idée de relancer la marque de bagagerie de ce dernier. C’est en 2011 que le jeune homme décide de lancer sa propre boîte. Le Slip français se positionne aujourd’hui comme une marque décalée, made in France, bien entendu.

Les débuts du Slip français

C’est en discutant avec l’un de ses amis que Guillaume a eu une inspiration soudaine : le Slip français. Il décide alors de faire une première commande de 600 slips auprès d’un atelier de confection en Dordogne. Cela a permis à la marque d’entretenir une étroite collaboration avec de nombreux fabricants. En seulement quatre mois, Le Slip français a réalisé un chiffre d’affaires de 40 000 euros. Le jeune entrepreneur a étendu sa gamme de produits en proposant des articles pour femme et enfants, mais aussi des vêtements qui symbolisent les savoirs et la culture française. Guillaume a su se servir des réseaux sociaux pour développer une communication efficace et interagir rapidement avec les clients.

Le succès de Slip français

Aujourd’hui, la start-up enregistre une trentaine de salariés et dispose de deux boutiques à Paris et une à Hong Kong. Le Slip français compte également 9 usines partenaires dans l’hexagone et a déjà écoulé plus de 50 000 slips. Contenu sympa, vidéos décalées, communication efficace… tout cela a fait du Slip français un véritable succès. Le positionnement de la marque est également né du fait du développement de Léon Flam qui privilégie la tradition de la fabrication française.
La force du Slip français ne s’arrête pas au made in France. La start-up se veut innovante et moderne et voilà pourquoi elle est constamment présente sur le web en particulier les réseaux sociaux. L’entreprise cultive autant de relations avec plusieurs marques et n’a pas hésité à recourir au financement participatif connu sous le nom de crowdfunding. « Mettre en place de nouvelles stratégies est la clé pour justifier le prix », affirme Guillaume Gibault.
L’entreprise a réussi une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès de 360 partenaires et vise aujourd’hui l’international. À l’heure du monde 2.0, on peut dire que Guillaume sait conjuguer facilement les codes de l’entrepreneuriat. Chez Le Slip français, la majorité des ventes sont réalisées sur le web et le reste en magasin. Selon le jeune entrepreneur, savoir utiliser le web et plus particulièrement les réseaux sociaux constitue un moyen efficace pour se faire remarquer sur le marché.

Source image : lexpress.fr