Landing page : les Dos and Don’t

Aujourd’hui, pour une start-up, disposer d’une « landing page » efficiente constitue un gage assuré de réussite. Mais que faut-il entendre exactement par cette expression pour le moins barbare ? Réponses.

Qu’est-ce qu’une « landing page » ?

Le terme « landing page » est une expression anglaise qui dans la langue de Molière peut se traduire basiquement par « page d’atterrissage », ou encore « page de destination ». De ces traductions approximatives, l’on arrive malgré tout assez facilement à cerner la portée sémantique exacte de l’expression. Comme son énoncé imagé l’indique, pour une enseigne, la landing page est donc la page de son site web sur laquelle les internautes vont atterrir pour la première fois lorsqu’ils visitent ou sont redirigés automatiquement vers son url. En plus clair encore, il ne s’agit donc rien de moins que de sa vitrine virtuelle. Et à ce titre, toute landing page doit par conséquent être au centre de la stratégie digitale déployée par les entreprises afin de « ferrer » au mieux les visiteurs qui tombent occasionnellement ou volontairement sur leur site.

Ce qu’il faut faire et ne pas faire en matière de landing page

Pour qu’une landing page mérite son appellation, il faut qu’elle arrive à décider l’internaute de passer du statut de simple visiteur à celui « lead » qualifié. Pour parvenir à un tel objectif, elle doit par conséquent être en conformité avec un certain nombre de préceptes et éviter à l’opposé une certaine liste d’écueils.

Les préceptes à suivre pour l’optimisation de sa Landing Page :

• Afficher un message clair et simple qui s’adresse au client idéal de l’enseigne ;
• Le message doit proposer de résoudre les problématiques concernant ce client idéal de l’entreprise ;
• un titre accrocheur qui captera directement l’attention des visiteurs ;
• afficher très visiblement un bouton qui incite l’internaute à l’action (call-to-action) ;
• le fond de la page doit afficher des images percutantes qui focalisent l’attention et l’émotion de l’internaute ;
• intégrer des codes de tracking qui permettront d’analyser automatiquement les centres d’intérêt du visiteur et ainsi permettre un reciblage facebook ;
• cultiver suffisamment la crédibilité de l’enseigne : pour ce faire, ne pas hésiter par exemple à afficher sur la page les certificats de sécurité, les témoignages de la clientèle satisfaite, ou encore les logos des partenaires de l’entreprise ;
• Enfin, pour connaître le degré d’efficience de sa page d’atterrissage, il ne faut pas hésiter à la tester. Plusieurs outils en ligne permettent d’effectuer de tels tests en conditions réelles tels « AB Tasty » ou encore « Optimizely »

Les écueils à éviter :

• Ne pas proposer plus de deux options incitatives d’action sur sa page ;
• Dans le cas où la landing page propose au visiteur un formulaire de collecte d’information, en réduire au maximum les champs. En effet, il est prouvé que l’internaute n’est bien souvent nullement enclin à dépenser son temps pour remplir un formulaire trop long ;
• Enfin, éviter à tout prix les designs trop voyants et surchargés de couleurs trop vives comme le jaune fluo.

Comment créer sa landing page ?

Pour créer leur page de destination, deux alternatives s’offrent aux entrepreneurs : faire appel à une agence spécialisée, ou alors s’en occuper eux-mêmes en recourant à des logiciels spécialisés disponibles en ligne. Certains sont gratuits comme celui de « Leadpages », tandis que d’autres sont payants à l’instar de « Themeforest »